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Blog/ Virginie Bergeret
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28 octobre 2012

Un hiver au Canaries

hivercanaries

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'hiver est là de Helsinki, aux Canarias en passant par Strasbourg... Une de mes illustrations pour la

couverture du roman Un hiver aux Canaries de l'auteur finlandaise Riikka Ala-Harja paru aux éditions Gaïa

 

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18 octobre 2012

Doubles Noces

Elles étaient nées toutes les deux dans la même famille à dix huit mois d'intervalle, dans la propriété en haut du bosquet juste avant de rejoindre la route départementale. Elles n'étaient pas sœurs. L'une était la tante. L'autre était la nièce. Elles furent élevées comme une fratrie. L'ainée avait un charme particulier, une bouche rieuse, un teint mat et une chevelure bouclée. La seconde avait une beauté plus froide et brutale, mais un profond regard bleu adoucissait ses traits.

La ferme était un grand domaine où le travail ne manquait pas. La famille comptait de nombreux membres, leur complicité était connue aux yeux de tous. Les saisons s'enchaînaient paisiblement, la qualité des récoltes variait d'année en année.

Chaque quinze du mois d'août était célébré un grand festin. Il se déroulait dans la grande cour sous le tilleul. De longues tables étaient dressées, les plus belles bêtes étaient tuées. En toute convivialité, le voisinage et la famille venaient fêter la beauté de l'été. Ce fut lors d'un de ces repas, qu'elles virent leur enfance doucement s'achever.

L'une rencontra M., L'autre rencontra S.

Par soucis d'économie, la décision fut prise de faire un double mariage. Elles n'y voyaient aucun inconvénient. M. aurait voulu plus d'individualité, mais il n'avait pas les moyens financiers de l'imposer.

Les doubles noces furent célébrées en décembre.

Quelques mois après au tout début du printemps, La première donna naissance à un fils. La deuxième ne tarda pas à tomber enceinte. Elles passaient de longues journées à travailler en bavardant d'un heureux avenir pour leur progéniture.

L'une avait l'enfant dans les bras, L'autre portait l'enfant en elle.

Lorsque ce fut le tour de la seconde de mettre au monde son bébé, nous étions la veille exacte de leur anniversaire de mariage. 364 jours après. Dans la chambre bleue à l'étage, L'ainée et le docteur étaient présents pour l'aider. En bas, S. et M. patientaient nerveusement au coin de la cheminée.

Cependant, personne ne put empêcher ce qui arriva.

Le silence était pesant sur le domaine familial. Les bêtes dans la grange avaient cessé leur vacarme. Il fut décidé autour de la grande table en bois que L'une et M. deviendraient Les parents, donnant ainsi la liberté à S. d'un second mariage.

La petite n'en sut jamais rien.

5 octobre 2012

Peinture en cours

atelier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En ce moment à l'atelier, les illustrations du projet Mamie M. prennent formes.

Le récit parle du deuil, de la mort et des souvenirs d'un être aimé.

 

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